L’éternel féminin

L’éternel féminin

Puis soudain, l’horizon s’embrase dans la déchirure du temps,
D’un éclat troublant le silence dans cette atmosphère écrasante.
C’est la vie dictant sa prophrase qui fait un écho percutant,
Un verbe édicté sans violence dans la lumière fertilisante.

J’en oublie tous ces temps d’attente, mais ces temps-là n’existaient pas,
Je n’étais qu’une ange-apprentie, pas encore promue chérubin.
Juste une jeune débutante, je faisais mes premiers faux pas,
Jusqu’à ce qu’Il m’ait pressentie pour épouser mon concubin.

Je suis née de fleur de lumière, pour éclairer la création ;
Je suis née de flamme essentielle dans la cinquième dimension.
Si les ombres dans la poussière n’y voient là que procréation,
Leurs théories providentielles ne sont pavées que d’intentions.

C’est ainsi que souffle la vie sur les paysages endormis,
C’est ainsi qu’anime la flamme sur les cœurs en mélancolie.
Jusqu’au fond des âmes asservies des espoirs à jamais hormis,
C’est moi qui brandis l’oriflamme des obscurantismes abolis.

Souffrez qu’aujourd’hui je m’efface, je vous ai montré le chemin.
Mon pouvoir inspire vos âmes car je l’ai béni de mon sceau.
En tous coins, en toutes surfaces, c’est écrit sur vos parchemins :
« La confiance est votre sésame ! » Gravez-le sur vos panonceaux !

Tableau de Fabienne Barbier

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