


À peine franchi la frontière,	je croyais maîtriser les langues
– Puisqu’elles sont universelles en ce qui concerne l’argent –
Pour naviguer ma vie rentière	sur les eaux d’un euro qui tangue
Entre les monnaies qui excellent	et un franc suisse, départageant.
Au début, leur langue curieuse	ressemblait assez à la mienne ;
Un peu plus lente entre les phrases	avec un patois des alpages.
J’eus alors une envie furieuse	pour plaire à mes concitoyennes
De parler la langue genevoise	afin de paraître à la page.
Mais à la frontière des langues,	l’affront que j’essuie salement
Me donne le pire des maux	avec une langue imbuvable.
Bien que ce pays me harangue	de parler le suisse-allemand,
Je n’en comprends pas un seul mot	sinon un dialecte improbable.
Parodies et hommages à Hergé

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