


L’ami Pierrot légua sa plume	à un chaman amérindien
Qui dédiait sa danse-à-la-Lune	à son totem, l’aigle royal.
D’un duvet de peu de volume,	tressé avec du chanvre indien,
Sortit la parure opportune,	consacrée à l’oiseau loyal.
Mais la plume se montra volage	et s’envola au firmament
Puis, s’abrita par l’intermède	d’un attrape-rêve lunaire.
Désormais, les batifolages	fantasmagoriques des amants
Sont immunisés d’un remède		contre leurs rêves lacunaires.
Tableau de Tetsuhiro Wakabayashi.

Laisser un commentaire