


Sur les murs vides qui m’enserrent		et l’écran nu de ma prison,
Mes intentions sont projetées	avec mes rêves en couleurs.
J’en réalise un dispensaire	qui agrandit mon horizon
Et purge mes peurs rejetées	derrière le seuil de la douleur.
J’y vois l’amie imaginaire	aux antipodes et aux confins
En train de s’évader elle-même	d’une semblable synergie.
Et ce lien extraordinaire	se répète encore sans fin
Parmi tous les amis que j’aime	par cette insolite énergie.
Illustrations de Moebius.

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