



Tout d’abord, elles m’apparaissent	comme des milliers de mamans
Lorsque je ne vois que la mère	dans le royaume féminin.
Toutes ces femmes qui caressent	et qui accompagnent un moment
L’enfant à l’école primaire,	lui dire au revoir de la main.
Après, elles se multiplient	comme des milliers de conquêtes
Lorsque je vois les jeunes filles	transformer leur adolescence
Sur mes désirs inaccomplis	des exigences de mes requêtes
Lesquelles me mettent la tête en vrille	et le cœur en effervescence.
Enfin, elles se diversifient	comme des milliers d’ouvrières
Qui se fondent dans l’entreprise	et les obligations sociales
Dont le nombre s’intensifie	comme le feu à la poudrière
Qui fait exploser par surprise		l’ensemble du planning familial.
Collages de Matthieu Bourel.

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