 
            Quand la lavande se déguise	en chenilles processionnaires,
Leurs rangées partent à l’assaut	des jeunes collines violées.
Leurs crêtes que le soleil aiguise	répandent tel un missionnaire
La voix tenue sous le boisseau		d’où jaillit l’éternel violet.
Les vieilles baraques témoignent	de ces batailles annuelles
Qui réunissent sur les terres	la même bannière lavande.
D’aussi loin que l’on s’en éloigne,	la même odeur perpétuelle
Donne au pays son caractère		dont se transmettent les légendes.
« La ferme aux lavandes, à Valensole », photo de Guillaume Bordas.

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