 
            Non, ma Lune, tu n’es pas morte.	Tu n’es même pas encore née.
Tu te développes dans l’œuf	jadis pondu par ma planète.
Tu attends que le temps t’apporte	cette métamorphose innée
Qui fera de toi l’astre neuf	d’une déesse mignonnette.
Alors tu brilleras autant	que le soleil, feu ton grand-père
Et tu pivoteras ton corps	d’un délicat ballet lunaire.
Puis, ton noyau omnipotent	deviendra créateur prospère
Et qui battra tous les records	de procréations planétaires.
Tableau de John Watkiss.

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