



Le serpent, animal rusé, – et séduisant probablement –
A dû se montrer convainquant pour tromper la première femme.
Dommage qu’il fut accusé par Dieu irrémédiablement
Condamné comme un délinquant à ramper dans un corps infâme.
Tâchons de nous imaginer son apparence féerique ;
Et s’il était l’équivalence de l’homme face à sa compagne,
Il devait donc avoisiner la beauté fantasmagorique
D’une divine ressemblance envers une Vénus de cocagne.
Le serpent, Lilith, Lucifer, combien d’autres beautés cachées
Se sont-elles aussi rebellées envers leur père créateur ?
Combien d’êtres luminifères ont ainsi l’histoire entachée
Par leur ambition querellée avec un Dieu imprécateur ?
Je les rencontre dans mes rêves et les plus extraordinaires.
Je côtoie des femmes-serpents aux corps oblongs et lumineux.
Mais les occurrences trop brèves de ces contacts préliminaires
Me laissent toujours en suspens de mes fantasmes libidineux.
Tableaux de Gustav Klimt.
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