 
            Elle ne m’apparait pas toujours ;	plutôt de nuit dans la pénombre
Où j’aperçois sa silhouette	étouffée dans l’obscurité.
J’aime m’attendre à ce qu’un jour	ou demain, elle sorte de l’ombre
Telle une vaine pirouette	née de ma singularité.
Pourtant comme la Terre tourne,	elle existe malgré la science
Qui traite de superstition	ce qui lui semble inextirpable.
Sans doute mon âme détourne	ce qui échappe à ma conscience
Mais pourtant cette apparition	s’avère bien souvent palpable.
Ai-je des hallucinations,	entends-je des voix qui susurrent ?
Vois-je des fantômes passer	quand je me réveille à propos ?
Sans doute ces manifestations,	ces ectoplasmes et ces murmures
Veulent me voir outrepasser	mon appartenance au troupeau.
Tableau de Adrienne Stein.

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