 
            Lorsque j’écris, la raison reste	sur le bureau bien à sa place
Et le cœur ouvre son canal	vers des espaces supérieurs.
L’âme demeure à la maison,	l’esprit absent semble de glace ;
Tant pis si, pour eux, c’est banal	car mon « moi » passe à l’extérieur.
Eh oui. Je dois me mettre nu.e	pour mieux pénétrer dans l’histoire
Et me vêtir des impressions	qui me conduiront dans l’image.
Je flirte le cœur ingénu	entre les murs contradictoires
Qui ralentissent et font pression	mais qui ne sont que des mirages.
Même s’il faut parfois creuser	dedans ou laisser décanter,
Le long chemin à parcourir	devient la raison essentielle.
Et plus l’intrigue est soupesée,	plus le mystère est fréquenté
Et plus tout tend à concourir	vers une issue existentielle.
Tableau de Carl Larsson.

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