
Bien sûr, les violonistes hongrois savent tirer des émotions
De leurs instruments que l’on croit chargés de grande dévotion
Toute à la musique de charme qui touche le cœur et le corps
Et qui lascivement désarme tout l’être dans le même accord.
Mais ce sont plutôt les hongroises qui méritent d’être reconnues
D’une musique qui rend pantois car elles la jouent toutes nues.
Le violon calé sur le sein, jambes écartées mais sans marcher,
Elles dodelinent du bassin tandis qu’oscillent leurs archets.
Oui mais défense d’y toucher ! On ne les frôle qu’avec les yeux
Et s’ils se mettent à loucher l’effet est bien plus merveilleux.
Quant aux oreilles, elles y pénètrent avec de petits trémolos
Que votre organe va reconnaître en se sentant moins ramollo.
Tableau de Maxim Gladko sur https:poramoralarte-exposito.blogspot.com201710maxim-gladko_30.html?m=0&hl=es_419 .
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