

Certains fantasmes tiennent bon quant au péril adulescent
Comme celui de dérober aux filles leurs petites culottes.
Tous ces fanfarons furibonds, derrière ces vols recrudescents
Qui se font à la dérobée, trouveraient la farce rigolote.
Il faut courir en zigzaguant car les filles se sont armées
Et tirent à coup de révolver sur les voleurs de lingerie
Qui, dans des gestes extravagants, prennent leur pied, comme charmés
D’être frappés d’un « game over » et mourir de leur pitrerie.
Il paraît que, faute de slip, les filles n’ont rien sous leurs jupes
Et qu’elles ne nagent qu’en soutif, faute de bikini complet.
Mais aucune femme ne flippe, car pour autant elles ne sont pas dupes
Et d’un réflexe consécutif se plaisent d’être ainsi contemplées.
Tableau de Boris Vallejo.
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