
De plus en plus souvent lorsque je veux écrire
Un poème d’amour, un poème du soir,
Je ferme un peu les yeux un moment pour proscrire
Ce qui peut nuire à l’âme et à mon cœur surseoir.
Et soudain je m’endors, je ne sais pas comment,
Et le rêve démarre au dernier mot choisi.
Plus rien ne me contrôle dans le nouveau roman
Qui m’ouvre enfin ses portes d’une humble courtoisie.
L’âme nue, le cœur pur, sans le corps limité
Par l’esprit timoré, étriqué du terrien.
L’amour poursuit la route en tendre intimité
Et la main qui écrit ne se souvient de rien.
Au réveil je relis mes écrits sans comprendre
Comment j’ai parcouru ça dans mon rêve étrange.
Le secret de l’amour, c’est lui laisser m’apprendre
Ce que je n’ose pas et pourtant me dérange.
Tableau de Francisco Lomeli Bustamante sur https:conchigliadivenere.wordpress.comtagiran-lomeli et sur https:catrina-burana.livejournal.com21809.html .
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