Comme huit notes de musique qui s’empressent à défiler Pour une aubade matinale en combinant force et prudence, Le brave pêcheur chromatique compose d’un coup de filet Une symphonie cardinale avec justice et tempérance.
Les quatre vertus cardinales sont la justice, la prudence, la tempérance et la force.
Je la vois souvent le soir, celle qui parle aux oiseaux. Je ne connais pas son nom, je ne connais pas sa voix. Debout sur sa balançoire, sa pirogue de roseaux, Elle nourrit les pigeons dans l’amour et dans la joie.
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Lorsque se blessent sur les crêtes dressées comme pièges à lumière Les premiers rayons conquérants qui combattent l’obscurité, Toute la nature s’apprête, avec une joie coutumière, À accueillir ces vétérans vainqueurs de leur témérité.
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Sont-ce les couleurs du cœur qui déploient leurs ailes d’anges Ou celles de ses racines qui lui masquent le visage ? Est-ce le sang du vainqueur couvrant sa soif de vengeance Ou juste une médecine qui s’adapte au paysage ?
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Trois jolies maîtresses au corps beau tenaient, sur leur arbre, perchées, Une bonne prise de bec et en faisaient tout un fromage… Ce furent ces échanges verbaux aux noms d’oiseaux très recherchés Qui inspirèrent à un jeune blanc-bec une fable pour leur rendre hommage.
Si on sait que le jeune blanc-bec s’appelait Jean-de-la-Fontaine, en revanche, l’histoire n’a pas retenu le nom des charmantes demoiselles.
À l’automne, le temps se distend pour embrasser intimement Les saisons et les souvenirs que ma jeunesse a engrangés. Les plus forts, les plus résistants poursuivent leur cheminement Pour me montrer, qu’à l’avenir, ils demeureront inchangés.
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Les fenêtres s’attristent au temps des feuilles mortes, Les fenêtres se ferment quand l’hiver les transit. Mais elles se font artistes quand le soleil apporte Les couleurs qui renferment un air de fantaisie.
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Drapée dans sa robe aubergine, Madame Newton a découvert Que la science est misogyne Et que les hommes sont pervers :
La loi de la gravitation Relie la pomme au pommier ; L’amour et ses tentations Rallie les hommes au sommier.
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Pour éviter de répéter les sanglots longs des violons Qui grincent comme des corneilles et rendent le cœur monotone, Je vous invite à écouter ces petits airs dans les vallons Qui réjouissent les oreilles et que tous les oiseaux chantonnent.
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L’automne a cessé d’imputer sanglots longs et pluies de douleurs Pour donner aux belles forêts, d’un coup d’éclat de météore, Un bal d’octobre, fort réputé, qui fera danser les couleurs Des jolies têtes arborées en chevelures rouge et or.
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Tic-tac-toc, c’est l’ouverture de la saison mécanique Où nuits et jours sont comptés comme du papier musique. Et l’automnale Nature, dans sa robe chromatique, Danse d’un rythme effronté avec l’été aphasique.
Je crois qu’il s’agit du Sacré-Cœur vu de la gare d’Orsay,
Octobre nous coupe les ponts avec son armée déployée Faisant tonner les bancs de brumes et ensanglanter la nature. Déjà loin, Septembre répond qu’il en est très apitoyé Mais qu’il choisit sans amertume d’accepter son investiture.
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Bien entendu, les lampadaires connaissent la flamme d’amour ; Les réverbères s’y appliquent dans des extases coutumières. Ainsi naissent, c’est légendaire, les idylles sur les faubourgs Qui offriront aux bancs publics toutes leurs plus belles lumières.
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C’est une fois par mois, en bel habits de fête, Que Les dames de Tumai se rendent dans la montagne Afin de pratiquer leurs plus vieux rituels.
Elles vont déverser le lait de leurs chevrettes Dans la rivière sacrée que leurs voix accompagnent De chœurs traditionnels et chants spirituels.
Les esprits de la Terre, les saints et les prophètes, Vont ainsi concilier le cœur de ces compagnes Et donner au village la pluie perpétuelle.
(À Tumai, au Kenya, les femmes ont choisi de vivre entre elles. Depuis 2001, elles s’attachent à construire une vraie démocratie participative, 100 % féminine. Pour avoir la paix, loin des lourdeurs machistes du pays. Sources : http:photo.geo.frtumai-le-village-qui-a-banni-les-hommes-154131%23rituel-271633#les-femmes-de-tumai-271632)
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Quand la musique est en couleur en double croches rouille et ambre, Elle me fait pleurer de rire dans une joie mélancolique. Et la tristesse sans douleur de ces derniers jours de septembre Tout doucement s’en va mourir dans un chant d’ivresse alcoolique.
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Les marches de la connaissance sont parfois faciles à descendre, Parfois difficiles à monter pour forger la docilité. Les traditions, dès la naissance, qui m’ont formaté à apprendre M’ont enseigné à surmonter le choix de la facilité.
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Les saisons sont les religions qui coordonnent la nature : Le printemps fête les naissances et l’automne honore les morts ; L’été nous offre des légions de touristes en villégiature ; L’hiver revêt de sénescence le passé avec ses remords.
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Avec les champignons phalliques qui mettent la forêt en rut, Voilà les glands qui s´émancipent dessus-de-lit de feuilles mortes. L’automne devient orgasmique dans ses garçonnières en bois brut. Bref, tout le monde participe au renouveau en quelque sorte.
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Ainsi fuient les larmes amères que les eaux traînent gentiment, Partant des sommets où l’on rit, fuyant les vallées où l’on pleure, Puis se déversent dans la mer où naissent les beaux sentiments Qui reviendront en pluie nourrie arroser le rire des fleurs.
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Sans possibilité d’amarrer les souvenirs de chaque jour, Le matin, de nouvelles marches construisent un nouveau chemin. Le temps ressemble à la marée qui dit bonsoir, qui dit bonjour, Et qui m’emporte dans sa démarche juste un peu plus loin, vers demain.
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Une lecture soutenue de tomes de littérature Est la solution naturelle à la censure conceptuelle Puisque paraître toute nue est soumise à la dictature D’une confusion culturelle, et religieuse, et sexuelle.
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Pour capturer l’amour rebelle, la cage doit être adorée Par une jolie fille nue (ou un garçon selon ses bords). Pour que les caresses soient belles, laissez un peu s’évaporer Une odeur forte et soutenue, parfum de rose et d’ellébore.
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Quand je me sens rempli par tous les orifices, Chez le marchand de tête, je change de figure. Une fois accompli mon petit sacrifice Je prends un air de fête ou de mauvais augure.
Les musiciens font une fugue, juste une petite ballade. Dès qu’ils seront hors de portée, ils s’accorderont la clef des champs. Quand l’âme et le cœur se conjuguent, les obstacles, on les escalade Et puis on se laisse emporter par ce quatuor accrochant.
Balade : petite promenade ; ballade : petit poème chanté.
Mes mémoires enfouies sont bien loin aujourd’hui. Mon tigre n’est pas mort, juste assoupi, il dort ; Il repose ses forces, son sommeil le renforce. Bouddha ferme les yeux et reste silencieux.
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Mes mémoires sont lourdes et légères à la fois D’un voyage pesant, là où va l’éléphant. Ma souvenance est sourde, ma conscience est sans voix Mais mon cœur, au présent, est celui d’un enfant.
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Ce ne sont pas des feuilles mortes mais des lettres acheminées Par le courrier de la mémoire de tous les arbres de l’été. Tous ces plis que le vent emporte par-dessus toits et cheminées Se classeront dans les grimoires que seul le temps sait compléter
Je m’endors en rêvant la suite du chapitre Et quand tombe la nuit, s’éveille Figaro, Mon chat-valier servant, qui alors fait le pitre.
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Une femme à la fleur de l’âge goûte l’amour comme une offrande. Tous les matins, c’est le printemps quand tout son corps s’épanouit. Si le midi, elle est volage, c’est juste parce qu’elle est gourmande. Son parfum est si envoûtant que le soir, je m’évanouis.
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Comme un pont suspendu qui donne la chair de poule. Je prête à mes parents quelques pensées frivoles Par mon cœur répandues sur la vie qui s’écoule.
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Lorsque l’Étoile du berger devient la maîtresse du ciel, C’est avec grâce et harmonie qu’elle nous apporte l’équilibre. Son entourage est immergé de tout ce besoin essentiel Qu’instaure avec cérémonie notre Vénus, sereine et libre.
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Si la nature est indécise, c’est que l’automne la tourmente ; L’été n’est plus qu’un lumignon qui craint qu’un vent mauvais l’éteigne. Et si l’automne est imprécise, c’est que sa nature est gourmande De tartelettes aux champignons à la farine de châtaigne.
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Alcools… L’alcool fait le bon poète mais quand je trempe ma plume dans le whisky, ça me fait rimer en rond. Les alcools, les voyages, les films ça me vide la tête sauf que, moi aussi, je pars avec l’eau du bain. L’alcool fait vivre rapidement et l’eau-de-vie fait mourir lentement, c’est comme ça.
Chemins… Je connais, dans la forêt, pleins de chemins qui n’aboutissent nulle part, ce sont les plus jolis. Ils sont plus amusants que ceux qui vous amènent à une destination sans surprise. Peut-être parce que personne ne les prend et qu’ils ne sont pas formatés par l’expérience des autres.
Vivre… Vivre, c’est comme marcher dans la neige où chaque pas est imprimé de manière indélébile. Vivre avec les autres, apprendre leurs règles pour les subir ou les dominer, ça fait tourner en rond. Vivre pour soi-même, c’est comme un engrenage, le premier pas entraîne tout le corps.
Questions… Si faire quelque chose de nouveau devient une habitude, comment se renouveler ? Si je m’échappe de quelque chose, suis-je libre ou ai-je simplement agrandi ma prison ? Quand je suis dans l’erreur et que je m’en rends compte, je ne suis plus dans l’erreur, où est passée l’erreur ?
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Dans des couleurs rouille, ocre et ambre, fidèles au vingt-deux septembre, les animaux sont silencieux et semblent bien révérencieux Devant l’été qui abandonne, juste à la porte de l’automne, Le trône des jours allongés pour celui des nuits prolongées
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Prenons n’importe quelle photo au hasard Et essayons d’en tirer quelque chose. Celle-ci n’est pas la meilleure de toutes Mais le sort l’a désignée, c’est ainsi.
Petit bout de visage, échantillon de l’âme Qui se cache derrière cet œil noir impassible. Délicat paysage que ce morceau de femme Qui renvoie la lumière d’un amour impossible.
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Puisque nous sommes juste à la frontière entre royaumes de jour et de nuit, Profitons-en pour aller mesurer pour faire taire vantards et jaloux. En découpant une fenêtre entière nous y patienterons jusqu’à minuit Et publierons, du soleil, la durée depuis l’aube à l’heure entre chien et loup.
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Les hirondelles, les mésanges, les pigeons et les tourterelles Apportent leur contribution avec grâce et légèreté. Observez les lèvres des anges suivre la courbe de leurs ailes Pour faire la distribution des messages de liberté.
Merci à Emilie Monteil pour m’avoir fait remarquer que la forme de la lèvre supérieure représente l’envol d’un oiseau vers la liberté.
La difficulté de la fuite, c’est qu’on n’est pas plus éloigné Du point de départ du problème qu’il faut tout de même affronter. L’homo sapiens démontre ensuite (les singes peuvent en témoigner) Que la fuite n’est que l’emblème d’une intelligence effrontée.
Sauf ceux-là qui ont su choisir de prendre la voie de la mer Pour vivre une vie simplement sans feu, sans science, sans argent. Ils peuvent vivre tout à loisir sans subir d’aventures amères. Le présent suffit amplement quand on est un dauphin d’argent.
Je viens de m’apercevoir que j’ai fait rimer « argent » – la valeur – et « argent » – la couleur -. À votre avis, c’est une rime riche ou pauvre ?
Lorsque mon cœur est en automne, mon âme se teinte en violet Dans les paysages de parme et les rivières de guimauve Dont les vaguelettes entonnent ces petits chants de triolets Qui font les ballades de charme dans les vallées de forêts mauves.
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On dirait le temps suspendu comme ces gouttes de rosée Qui perlent aux extrémités pareilles aux sanglots de l’automne. Comme des larmes répandues par la nature névrosée Qui pleure en toute intimité toute sa langueur monotone.
« Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone. » Paul Verlaine
Non, ce n’est pas la vérité sortant toute nue de son puits, Mais c’est le visage caché de notre liberté chérie. Les ricains en ont hérité pour leur témoigner notre appui Et pour que nul ne soit fâché il y en a une copie à Paris.
PS : Aussitôt que je tombe sur la photo de la vérité sortant toute nue du puits, je vous la publie, promis 😄 !
Photo du déballage de la tête de la Statue de la Liberté le 17 juin 1885.
Sur Facebook, c’est comme en automne, chaque jour l’amitié s’effeuille. Des liaisons naissent au printemps puis sont emportées par le vent. Ça peut paraître monotone que chaque jour le cœur s’endeuille, Mais ce n’est rien qu’un contretemps, le pire n’est jamais décevant.
Je crois que la phrase « le pire n’est jamais décevant » est de Claude Lelouch dans son film « Hommes femmes mode d’emploi ».
Quand le cœur dit à la raison qu’il faut choisir la bonne humeur, Ça donne un coup de manivelle et ça colore les journées. Quand le cœur orne les maisons ça fait taire toutes les rumeurs Et venir les bonnes nouvelles quand le facteur fait sa tournée.
La rue du Général De Gaulle à Riquewihr en France.
Avec de l’imagination, construisons une voie ferrée Qui ferait le tour de la Terre en se fichant des océans ! Puis un train de mon invention devancerait, les freins desserrés, Le soleil interplanétaire pour inverser le temps, céans.
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Il paraîtrait que les anglais auraient inventé le brouillard Afin de permettre à Monet de découvrir l’impressionnisme. Je trouve ça un peu cinglé car Monet était débrouillard Et n’était pas assez benêt pour confondre Seine et Tamise.
« Reflets sur la Seine » de Claude Monet. Quant à la plaisanterie sur les anglais, elle n’est pas de moi, je l’ai lue quelque part…
Pourquoi les fleurs sont si violettes, roses, lilas ou indigo ? Comment s’y prend donc la Nature pour réaliser ce mystère ? Pour parer ainsi leurs toilettes, elles boivent à tire-larigot Ces eaux profondes qui capturent le sel et le sang de la Terre.
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J’entends encore ses rouages, chargés de grains de blé brassés, Chanter leur chant doux à l’oreille entraîné par le vent d’Autan. Aujourd’hui, il fixe la plage tous les matins pour embrasser Les premiers rayons du soleil et moudre les graines du temps.
Ah, qu’elle est belle l’île grecque de Santorini au coucher de soleil !
Si j’aime beaucoup voyager, c’est par la bouche et par l’oreille. Emprunter la route des vins, les chemins qui mènent à l’arôme. Vadrouiller dans les potagers, flairer le persil et l’oseille Et déguster ces mets divins arrosés de Côtes-du-Rhône.
(Photo de Miro Četrtič – le lac Bled en Slovenie qui n’a pas grand-chose à voir avec le texte mais qui m’a donné envie de manger un bon goulasch, n’en déplaise aux végétariens.
« Le vrai goulasch se fait avec du bœuf, surtout pas de porc. C’est les pauvres ou les Autrichiens qui prennent du porc. Gîte ou paleron. Cinq cents grammes d’oignons frais, du paprika doux, une grosse cuillère à soupe de chaque, du cerfeuil frais haché fin, de l’origan, du poivre de Cayenne, deux poivrons, cinq cents grammes de tomates. Il faut des galuskas, des petites pâtes hongroises. On les fait avec de la farine, de l’eau et du sel. Vous faites blondir les oignons, vous pelez les tomates, vous coupez la viande en petits morceaux… Il faut mettre le paprika dans les dix dernières minutes de la cuisson. Ça ne doit pas bouillir et pas accrocher. C’est meilleur quand c’est réchauffé. Personne ne sait pourquoi. » Jean-Michou Guenassia – Le club des incorrigibles optimistes.)
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Les faire-part d’automne écrits sur feuilles mortes Semblent bien passagers et bien momentanés. Mais ces pages monotones, qu’un vent léger emporte, Sont aussi messagers d’une prochaine année.
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Un jour on s’aime, un jour on se déteste. Un jour on est amis, un jour on est ennemis. Un jour on croit en Dieu, un jour on tue pour Dieu. Un jour on veut être riche, un jour on se retrouve pauvre. Un jour on fait partie de la famille, un jour on est des étrangers. Un jour on se bat pour le changement, un jour on ne veut plus changer. Un jour on se prend pour un héros, un jour on se comporte comme un lâche. Un jour on se sent malheureux, un jour on voudrait que les autres soient plus malheureux que nous.
À la question « l’homme est-il bon ou mauvais ? », la réponse est « oui ».
(« Je n’ai jamais compris comment on pouvait dire une chose et faire son contraire. Jurer qu’on aime quelqu’un et le blesser, avoir un ami et l’oublier, se dire de la même famille et s’ignorer comme des étrangers, revendiquer des grands principes et ne pas les pratiquer, affirmer qu’on croit en Dieu et agir comme s’il n’existait pas, se prendre pour un héros quand on se comporte comme un salaud. » Jean-Michou Guenassia – Le club des incorrigibles optimistes.)
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